vendredi 17 mai 2024

De l’indépendance de la Palestine à l’indépendance de Kanaky.

 Les dames et les messieurs du Quai d’Orsay sont toujours partis du principe qu'ils pouvaient se faire des amis à peu de frais dans le monde arabo-musulman sur le dos d’Israël.

C’est la « politique arabe » de la France, qui continue d'être menée malgré son total échec, par le simple fait que l’incurie de la diplomatie française, aimante des vieilles habitudes et allergique aux innovations, est incapable de la remplacer par une autre.

Cette paresse ne dérangeait pas grand monde sauf le « lobby sioniste » duquel notre diplomatie est bien immunisée.

Il n’est venu à l’esprit d’aucun de nos génies diplomates que leur soutien, diplomatique et médiatique, aux plus violentes revendications palestiniennes et leur promotion de la création unilatérale d’un État aux dépens et contre les intérêts d’Israël pouvait inspirer à d’autres, ayant des revendications qu’ils considèrent aussi justes, à imiter l’exemple palestinien.


Maintenant, nous en sommes à payer le prix de cette « politique arabe » dans la France de l’autre but du monde, en Nouvelle-Calédonie.

A-t-il lieu de s’étonner que les Kanaks voient les Caldoches comme les Palestiniens voient les Sionistes ? Serait-il surprenant qu’ils souhaitent les expulser de Kanaky ?

Au nom de quoi seraient les revendications palestiniennes, que la diplomatie française soutient, plus acceptables que les revendications Kanaks ?

Maintenant, notre diplomatie se trouve confrontée à deux options:

  • Résoudre la quadrature du cercle en soutenant les Palestiniens et réprimant les Kanaks, tout en essayant que cela ait un semblant de cohérence.
  • Faire les obsèques du cadavre fossilisé de la « politique arabe » et revenir à la politique antérieure aux accords d’Évian, promouvant la démocratie et les droits humains dans le monde entier.

Il vaut mieux revenir en arrière que continuer à s'enfoncer dans l’échec par incurie, paresse et psychorigidité.

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